Contexte
En France, le nombre estimé de nouveaux cas de cancer en 2017 est de 399 500 (214 000 hommes et 185 500 femmes) et celui de décès par cancer, à 150 000 (84 000 hommes et 66 000 femmes).
Chez les enfants et les adolescents, le cancer touche chaque année, en moyenne, 2 200 nouvelles personnes (1 750 chez les moins de 15 ans et 450 chez les adolescents de 15 à 19 ans en 2015).
Le nombre de personnes de 15 ans et plus en vie en 2018 et ayant eu un cancer au cours de leur existence est de l’ordre de 3,8 millions : 1 844 277 hommes et 1 991 651 femmes. Une enquête menée sur un échantillon de ces anciens patients, VICAN 5, souligne que 3 personnes sur 5 déclarent avoir conservé des séquelles cinq ans après leur diagnostic.
Par ailleurs, 12 % des travailleurs salariés occupés au diagnostic déclarent avoir fait l’objet d’attitudes de rejet ou de discrimination liées directement à leur maladie de la part de collègues de travail.
Objectifs et moyens
La sophrologie a toute sa place dans l’accompagnement des personnes malades puisqu’elle est devenue soin support dans le plan Cancer 2014.2019.
Bien évidemment elle sera complémentaire de tous les autres soins.
Lors des séances proposées, je vais m’adapter bien sûr à la personne mais aussi au moment . Car les besoins et attentes seront différentes pour la personne qui vient de découvrir la maladie, ou pour celle qui se fait poser un site implantable, ou celle qui va commencer son traitement, ou celle qui a des effets secondaires très présents, ou après les traitements en phase de surveillance….
Tout cela fait que le corps et le psychisme est déséquilibré.
Je propose dans mes accompagnements, d’aider la personne à réduire son angoisse, sa peur, par des exercices de respiration et de recentrage sur ses zones du corps, des visualisations positives pour apporter parfois tout simplement du bien-être.
Il est généralement le cas où les personnes malades ont des douleurs (physiques et émotionnelles)pendant et après le traitement.
Il est important également de m’adapter au ressenti de la douleur de la personne pour pouvoir modifier ce ressenti douloureux en un ressenti agréable. Certes plusieurs séances et une pratique régulière seront nécessaires pour évoluer vers une autonomie selon les attentes de chacun.
Les personnes souffrant de douleurs chroniques sont également en mal avec leur corps et leurs émotions, la sophrologie est également un soin complémentaire dans leur accompagnement.
(source chiffres: SITE INCA)